MARS
Mardi 7, mercredi 8, jeudi 9, vendredi 10 à 20h
Samedi 11 à 18h
ROUEN THÉÂTRE DES DEUX RIVES
Une révolution ?
La pièce de Marivaux, écrite en 1725, résonne encore en 2016 dans ses enjeux. Elle met en scène deux binômes de maîtres et valets, un féminin et un masculin, qui échouent après un naufrage sur l’île des esclaves. Sur cette île, d’anciens esclaves affranchis de leurs maîtres se sont organisés en République et leurs descendants ont mis en place un système d’épreuves afin de faire réfléchir les maîtres sur leur conduite. Comme souvent chez Marivaux, l’intrigue repose sur un inversement des rôles afin d’aboutir à une vérité et à une prise de conscience des personnages : les maîtres devenant esclaves et vice-versa. Comment passe-t-on du jour au lendemain du statut d’esclave à celui de maître ? Comment l’opprimé d’hier peut-il être libéré de ses chaînes sans devenir à son tour l’oppresseur par réflexe de vengeance ? Comment peut se faire l’apprentissage de la justice, de la démocratie, dans des conditions d’affranchissement brutales et soudaines ? Ce sont toutes ces questions éminemment politiques que pose Marivaux dans son œuvre et qui vont nourrir le travail de mise en scène d’Anne-Sophie Pauchet. Des questions qui font que, soudain, cette pièce nous parle si fort aujourd’hui.
Rencontre avec l’équipe artistique à l’issue de la représentation du mercredi 8 mars.
CRÉATION 2017
Durée estimée : 1h15
Tarif plein : 14 €
Tarif réduit : 9 €
Représentation du samedi 11 mars en audiodescription réalisée en direct par Élisabeth Martin-Chabot www.ecouterlimage.com
Une visite tactile aura lieu en amont de la représentation du 11 mars
Veuillez vous présenter au Théâtre à 16h30
RÉSERVER EN LIGNE
mise en scène Anne-Sophie Pauchet
avec Arnaud Troalic, Manon Thorel, Nadir Louatib, Valérie Diome, David Charcot, Olive Malleville
scénographie Arnaud Troalic
musique Juliette Richards, Maxime Liberge
création lumière et vidéo Maximilien Sautai, Geoffroy Duval
assistante à la mise en scène Olive Malleville
production et diffusion Yaël Méchaly