MAI / JUIN
26 et 27 mai — La Foudre à 20h
31 mai, 1er juin — Lycée Jeanne d’Arc à 19h30
PETIT-QUEVILLY THÉÂTRE DE LA FOUDRE
ROUEN LYCÉE JEANNE D’ARC
2h14
David PAQUET
Avec quelques extraits de Appels entrants illimités
D’abord, le manque. Le manque de l’autre, le manque d’amour ou d’affection. C’est toujours pareil ! Le manque de reconnaissance, d’écoute. Le manque d’envie aussi. Lorsque la vie perd même jusqu’à son goût…
Et puis aussitôt, malgré tout, le désir. Ce désir qu’on ne nomme pas ou pas toujours. Cette envie de l’autre, et de jouir et d’être heureux. Et d’aspirer tellement à un peu d’amour. Cette envie d’être touché. Le refus de sombrer seul. Ce besoin de serrer l’autre dans ses bras. Et qu’il nous serre aussi. Le besoin qu’il nous prenne par la main à tout prix, qu’il nous regarde et qu’il remarque notre nouvelle robe et qu’il nous trouve belle. Ce besoin qui nous rend baroque, libre, fou, décalé, drôle, furieux, poétique et pas normal… Pas normal du tout.
Et la liberté ! Celle d’être une hirondelle et de voler les jolies robes. D’insulter et de frapper les emmerdeurs. De parler à son téléphone. De rentrer dans une boîte. Celle d’aimer qui on veut, ce que l’on veut. Celle d’aimer son macaroni. La liberté de vouloir être applaudi même si on chante mal. La liberté de croire au grand amour !
Mais quand le manque devient trop grand et la frustration trop intense et la liberté trop lourde à porter. A 2h14. Qu’est-ce qui fait qu’on bascule ?
Direction des travaux d’élèves : Yann DACOSTA et Eric FANET
Vidéo : Yann DACOSTA
Lumières et régies : Marc LEROY et Louise FRANK
Costumes : Elisabeth PAYEN
Avec : Rachel BERBEN, Arthur BLANDIN, Anouk EPPELE, Camille DELATTRE, Julien FAYEULLE, Nolwenn FILLON, Juliette GUILLAUMAT, Clémence LAINE, Charles LEVASSEUR, Gauthier MINEL, Anna PRISER, Solenn REIGNIER, Philippine ROBERT, Mélissande ROSE, Annouck SAUSSIER, Marion VANDER CRUYSSEN et la voix de Gabriel PANEL
Durée : 1h20 environ
Play Loud
Falk RICHTER
Avec quelques extraits de Trust
Littéralement, il ne se passe rien dans le théâtre de Falk Richter ; nous sommes dans l’après ; l’action, toutes les actions ont déjà eu lieu ; il ne reste plus que la parole, frontale et brutale, pour ressasser, parfois jusqu’à la nausée, l’échec de ce qui fut : c’est bien, en ce sens, un théâtre de crise, et en crise : crise de la scène, du dialogue, du personnage, comme un écho sur le plateau d’un délitement généralisé de ce qui fondait autrefois la société, et que l’on croyait naïvement installé là pour toujours : confiance, famille, respect de l’individu, droit à l’utopie. Et voici que des créatures échouées près de nous viennent clamer, avec l’énergie des derniers instants, que tout cela n’est plus, que tout a été emporté dans l’horreur économique, que la solitude est partout et la rencontre nulle part, qu’il faut errer sans cesse dans des déserts post-industriels tellement lisses… ne restent plus alors, dans ces corps vidés de leur existence, que l’écho lointain des musiques, et, après l’outrance et l’obscénité, un terrifiant besoin d’amour.
Direction des travaux d’élèves : Jefferson DESMOULAINS et Thierry MORAND
Lumières : Clément LONGUEVILLE
Avec : Léo ANTHOR, Solène BLOT, Flora DEVAUX, Zoé FERON, Manon GATELIER, Pierrick JEAN, Agathe LENNE, Léonie LEROUGE, Caroline MADDENS, Edouard MONNIER, Ysanis PADONOU, Gabriel PANEL, Aurane POLIN et Gaëtan ROMET
Durée : 1h20 environ
Tarif plein : 7 €
Tarif réduit : 5 €