L’oiseau de Prométhée
Les Anges au PlafondAprès avoir exploré les ressorts de l’intime, du sentiment amoureux et du désir dans notre dernier spectacle, Le Nécessaire Déséquilibre des choses, nous entreprenons de gravir une autre montagne, celle de la traversée d’une épopée politique.
Le théâtre des Anges au Plafond a toujours mêlé poésie et politique. De la condition de la femme artiste dans Les Mains de Camille, à la désobéissance civile dans Une Antigone de Papier, en passant par la lutte pour les droits civiques dans White Dog, un souffle de liberté et une volonté de questionner l’état du monde traversent les créations de la compagnie. Ce nouveau projet creuse encore plus nettement le sillon de cet intérêt pour la chose politique, au sens des rapports de pouvoir qui saisissent le monde que nous occupons.
Il s’agit de parler de la crise économique et financière qui n’a pas relâché son étau sur la Grèce contemporaine, de parler non seulement de sa genèse, de sa symbolique mais aussi et peut-être surtout de ce qu’elle signifie pour l’avenir.
Par-delà les étendues de temps qui les séparent, deux Grèce se font face sur le plateau : l’une mythologique, éternelle, l’autre contemporaine et bien réelle.
Une grande table de fête. Une célébration qui pourtant, n’en est pas une. Le dernier repas entre les hommes et les Dieux d’un côté, la table des négociations où siègent le FMI, la Banque centrale et l’Union européenne de l’autre : un raccourci dans l’échelle du temps. Ici, Prométhée trompe Zeus au moment du partage du bœuf sacré ; là, le gouvernement grec négocie un nouveau plan de sauvetage… Nous sommes tout à la fois à la fin de l’âge d’or au cœur de la Grèce antique et en 2015, à l’apogée de la crise de la dette publique grecque.
Et l’on s’interroge.
Comment est-ce que l’on partage la richesse ?
Qui décide de la répartition ?
Pourquoi l’humanité a-t-elle été chassée du paradis ?
Fallait-il sacrifier la Grèce sur la table des négociations ?
Quel terrible outrage le peuple a-t-il commis pour qu’il doive maintenant le payer si cher ?
La question est d’autant plus brûlante, que le peuple, c’est nous.
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• 16 & 17 octobre 2024 ~ Théâtre de Cornouaille – Scène nationale | Quimper (29)
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• 3 & 4 avril 2025 ~ La Barcarolle | Saint-Omer (62)